La passion gomme les différences
Ou comment résoudre un conflit interpersonnel
Hello les Cocos !
Je ne sais pas ce que vous pensez de la Saint-Valentin, pour mon jeune couple ça nous a permit de nous fixer une soirée pour se donner beaucoup (vraiment beaucoup) de… (texte à trou)… Love ;)
Aussi célibataires qu’en couple, relation libre, mono, poly que vous êtes. J’espère que vous avez passé une bonne soirée et rappelez vous que je vous LOVE et nulle fête n’effacera ça ♥️
Je passe du coq à l’âne - ou de la bite à l’anal - mais il reste des séances de coaching disponibles, écrivez moi en réponse à ce mail :)
Vous pouvez aussi directement booker un appel (gratuit) en cliquant ici.
Let’s chat !
Moi ça va super, je suis officiellement nomade avec mon amoureux, que je vous présente sous le pseudo de Mister Fox.
Ça fait rêver dit comme ça.
Mais prendre cette décision en couple n’a pas été facile.
Comme toute transition, nous sommes passés par des moments de crises.
Il a fallu beaucoup d’écoute et de communication pour trouver les bons ajustements.
Car lui et moi sommes très différents.
J’aimerais vous partager ici mes réflexions en toute transparence.
Au programme :
Le contexte
Les blocages
Déclencher le conflit
Les phrases qui libèrent du chaos
Conclusion
On démarre ?
Le contexte
Rencontrés l’été dernier dans le désert, Mr Fox et moi avons très vite compris que nous étions de la même trempe : des Amoureux de l’Aventure.
A moins de 2 semaines après notre rencontre il me propose un road-trip en Gaspésie, au Québec.
Depuis nos conversations sont du style :
- “Ah bon quoi tu adores la montagne ? Moi aussi !!!”
- “Tu fais de la vidéo ? J’ai bossé 10 ans dans le cinéma 🫣”
- “Tu penses que tu as un penchant bdsm ? Attends que je t’introduise à la fessée avec une règle d’école.”
Quand les planètes s’alignent, pourquoi ne pas tenter ?
Après 4 ans de célibat et de libertinage
Se lancer dans la vie de nomade à deux est une décision importante pour moi.
Un choix aussi drastique que celui de :
Quitter la capitale, nos repères et notre ville natale
Accepter que l’on verrait (beaucoup) moins nos amis et nos proches
Être dans la recherche constante de futurs logements à durée courte
Vivre dans l’adaptabilité permanente
Les blocages
À 7 jours avant le départ, les problématiques que connaissent tous les couples débarquent.
On se questionne sur nos besoins fondamentaux :
La nourriture : Si iel n’aime pas certains aliments, dois-je m’en priver pour autant ? Faire constamment un plat à part ? Ou est-ce qu’on cuisine pour soi sauf en cas de rendez-vous romantique ?
L’espace vital : Comment jauger lorsqu’iel veut être tranquil·le ? Est-il vraiment sain de se dire tout le temps les choses ? Et si on commece à s’ennuyer à force de vouloir créer un espace “trop sécurisant”, est-ce que ça fait de nous un couple qui marche sur des œufs ?
La lessive : Est-ce qu’on brise la glace à se montrer nos sous-vêtements sales ? Et si je mets mes culottes en loosdé au dernier moment ? Quand j’ai mes règles, est-ce que ça va le choquer de découvrir mes accidents nocturnes ?
La cuisine : Doit-on s’attendre pour dîner ? Faisons-nous de la préparation du repas un rituel régulier pour se retrouver, ou au contraire l’occasion de se ressourcer un peu seul·e à zoner sur sa planche à découper ?
Doit-on déclencher le conflit ?
On pourrait peser les pour et les contre, comme le font déjà 99% des articles de blog sur internet.
Je vais faire un raccourci et vous donner mon avis :
Je dis oui.
Je suis pour le conflit !
Plutôt que de se taire et de laisser gangrener.
Avant que les tracas du quotidien deviennent des blessures indélébiles.
En primaire à l’école, quand j’étais confrontée à mes problèmes de maths, mon père s’amusait à me répéter inlassablement : “La réponse est dans la question.”
Ça marche pareil dans les problèmes interpersonnels.
Nous n’avons pas à culpabiliser de nos reproches, aussi futiles et infondés paraissent-ils.
Dans nos doutes et nos peurs se nichent nos besoins.
Encore faut-il avoir bien lu et compris le problème.
Une transformation comme un engagement, un déménagement, une séparation, un nouvel animal de compagnie… Demande nécessairement des réajustements lors de la période de transition.
Les phrases qui libèrent du chaos
Dans un climat de conflit, la colère ou la frustration peuvent se manifester.
Et c’est ok.
Ces émotions sont saines, le but n’est pas de les réprimer, mais de se mouvoir de cette situation instable.
On veut établir un espace d’échange.
Instaurer un climat d’apaisement.
On peut alors poser les questions suivantes :
Je te sens contrarié·e, il y a t-il quelque-chose que tu souhaites me dire ?
Tu as besoin de ton espace, et moi du mien. Viens on se laisse tranquille un peu pour faire nos trucs chacun de notre côté ?
Et si on décidait de choisir des dates pour se retrouver, et qu’en dehors de ces temps choisis, on ne doit rien à l’autre ?
Je me suis sentie ____ quand ____ et ça me crée beaucoup de souffrance.
Conclusion
Chacun·e prends conscience que respecter les besoins de l’autre, ce n’est pas être gentil·le, ou encore faire plaisir, mais c’est pour l’intérêt de son couple.
Exprimer vos limites coûte-que-coûte à votre(s) partenaire(s), c’est accorder de l’importance sur votre bien-être global.
Alors demain, au réveil, à vous de décider que le bonheur c’est maintenant.
Si vous souhaitez me contacter pour en savoir plus sur mes séances de coaching, vous pouvez choisir directement le créneau qui vous convient le mieux ici, ou cliquez sur le bouton ci-dessous !
À bientôt
Love sur vous
Colette 👄